Certains emballages de friandises des années 70 affichaient des mentions qui ne passeraient plus aujourd’hui, mêlant marketing ingénieux et allégations étonnantes. À cette époque, la réglementation sur les additifs alimentaires permettait l’utilisation de colorants et d’arômes aujourd’hui interdits dans plusieurs pays européens.
Des marques aujourd’hui disparues lançaient régulièrement de nouvelles variétés, parfois éphémères, qui faisaient la loi dans les cours d’école. Entre produits devenus cultes et goûts oubliés, cette décennie a façonné un pan singulier de l’industrie sucrière.
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Plan de l'article
- Souvenirs sucrés : pourquoi les bonbons des années 70 nous font toujours rêver
- Quels étaient les bonbons et fournitures scolaires incontournables de notre enfance ?
- Plongée dans la boîte à trésors : portraits des confiseries et objets cultes des années 60 à 90
- Où retrouver aujourd’hui l’esprit des bonbons rétro et prolonger la nostalgie ?
Souvenirs sucrés : pourquoi les bonbons des années 70 nous font toujours rêver
Impossible de réduire les bonbons des années 70 à une simple question de goût ou de couleur. Ces douceurs incarnaient, bien plus profondément, l’air du temps d’une France en pleine transformation. Chaque confiserie, chaque sachet bariolé, était une invitation à partager un instant, à s’inscrire dans une sorte de rituel tacite. Un rouleau de réglisse acidulé, une pastille qui pétillait sous la langue, un roudoudou qui collait aux doigts : autant de petits signes qui tissaient des liens entre copains, assis sur les bancs de l’école ou dévalant les escaliers d’un cinéma de quartier.
La gourmandise n’était qu’un prétexte. Derrière chaque bonbon, se dessinait la carte d’un monde où le plaisir était à la portée de tous. Les petits commerces, épiceries, kiosques, supérettes, servaient de points de ralliement. C’est là que se jouait une part de la vie sociale, à deux pas des débats passionnés sur la Charte de la langue française à l’Assemblée nationale du Québec. Les traditions et les identités se forgeaient dans ces détails, la langue comme les friandises.
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Les douceurs de cette époque renvoient à bien plus que de la nostalgie. Elles rappellent un rapport à l’enfance où la liberté et l’imagination prenaient le dessus. Les Français des seventies, tout comme leurs homologues québécois, revendiquaient leur identité jusque dans leurs choix sucrés. Chaque bonbon, chaque goût, dessinait alors le relief d’un paysage culturel et émotionnel unique.
Quels étaient les bonbons et fournitures scolaires incontournables de notre enfance ?
À l’évocation des bonbons des années 70, c’est tout un univers d’objets familiers qui revient en mémoire : ces instants volés entre deux cours, où les mains fébriles déballaient rouleaux de réglisse, caramels fondants ou sucettes acidulées, véritables icônes sucrées de l’époque. Les emballages étaient simples, les couleurs franches, les parfums souvent très prononcés, créant une expérience qui marquait durablement.
Mais il n’y avait pas que les friandises. Les fournitures scolaires occupaient une place de choix dans l’univers quotidien : la Papeterie Saint-Raymond profitait alors du regard attentif des pouvoirs publics à l’égard de l’enfance. Dans les cartables, les nouveautés se disputaient la vedette : gommes à la fraise, stylos à multiples encres, cartables rigides décorés de motifs ou de personnages populaires. Utiles, certes, mais aussi supports de jeux, de troc, ou de fierté.
Voici quelques incontournables qui animaient le quotidien des écoliers :
- Caramels mous distribués à la sortie des classes
- Sucettes rondes aux couleurs acidulées
- Gommes parfumées et stylos multicolores
- Cartables à motifs géométriques ou personnages populaires
Tout objet du quotidien pouvait devenir complice de mille aventures : un crayon se transformait en baguette magique, une boîte de bonbons en trésor secret. Tandis que la Commission de l’économie et du travail se penchait sur de nouveaux textes de loi, les enfants, eux, inventaient leurs propres règles, dictées par la curiosité et l’envie de s’émerveiller.
Plongée dans la boîte à trésors : portraits des confiseries et objets cultes des années 60 à 90
Entre les plis d’un cartable ou au fond d’une poche, les confiseries des années 70 accompagnaient une foule de petits objets à l’effigie des héros de films cultes ou ornés de logos publicitaires éclatants. On garde tous en tête la texture d’un bonbon gélifié, la surprise d’une poudre acidulée, ou le plaisir d’une pastille distribuée à l’occasion d’un anniversaire.
La palette des couleurs et des saveurs allait bien au-delà du rayon sucreries d’une épicerie. Il y avait les sucettes rondes, les rouleaux de réglisse, les chewing-gums à collectionner qui affichaient fièrement les stars du moment. Dans cette galerie de souvenirs, les objets cultes ne manquaient pas : stylos à quatre couleurs, trousses décorées ou règles fantaisie, tous inspirés par les dessins animés ou les premiers jeux vidéo.
Voici les objets et friandises qui peuplaient les cartables et poches d’écoliers :
- Figurines à l’effigie des héros du moment
- Bonbons acidulés, caramels tendres, chewing-gums parfumés
- Objets publicitaires, gadgets de poche
- Accessoires de papeterie aux couleurs de films ou de séries cultes
L’esprit de collection régnait en maître. Les échanges d’autocollants, de gadgets, de pochettes surprises ou d’objets siglés par des marques de sodas rythmaient les journées. Les objets publicitaires s’invitaient jusque dans les trousses, tricotant un lien indissoluble entre culture populaire, jeux et la magie passagère d’un bonbon.
Où retrouver aujourd’hui l’esprit des bonbons rétro et prolonger la nostalgie ?
Cet esprit singulier refait surface sur les étals des boutiques spécialisées, dans les rayons éphémères des Galeries Lafayette, ou encore sur les marchés animés de la capitale. Les confiseurs rééditent les recettes d’autrefois : poudre de riz, réglisse torsadée, sucettes acidulées. L’enveloppe, le goût, le parfum, tout rappelle la douceur d’une ambiance révolue.
Certains collectionnent encore les boîtes en métal de pastilles ou traquent le mythique chewing-gum à la fraise lors de ventes aux enchères et brocantes. Les prix grimpent selon la rareté de la série, parfois plusieurs dizaines d’euros pour quelques reliques des années 70. Les offres foisonnent, et les amateurs, toujours prêts à dénicher la perle, retrouvent alors un peu du goût de leur enfance.
Dans les allées des expositions ou des comédies musicales dédiées à la culture française, certains stands font revivre ces friandises qu’on croyait disparues : sachets de « cuisse de nymphe », mini-bouteilles de soda, bonbons devenus emblématiques. Ce souffle vintage s’accompagne d’un engouement renouvelé pour les objets publicitaires et les souvenirs partagés. Chaque confiserie, chaque petit accessoire, réveille l’écho vibrant de ces trésors sucrés d’une époque révolue, et, parfois, il suffit d’un bonbon pour que le passé reprenne vie, avec la même intensité qu’un rire d’enfant dans une cour d’école.